7 déc. 2008

6- Après l'écriture du livre...

Et le 8 mai 2008, j'inscris le point final et l'excitation est au maximum. Puis, la revision s'échelonne jusqu'au 30 juin et dans ma tête, c'était les Éditions Ariane qui le publieraient! Pourquoi? Parce que j'avais une histoire d'amour avec eux. J'ai lu beaucoup de leurs livres, j'en ai même vendus lorsque je fus propriétaire d'une librairie, j'ai assisté à plusieurs soirées qu'ils organisaient avec des auteurs bien connus dont mon préféré, Graig Braden et lorsque j'ai fait faillite, le peu d'argent que j'avais en poche a servi à payer leur facture. J'ai été incapable de régler les autres. Mais dans les faits, eux ne me connaissaient pas du tout. Alors en septembre, après trois mois d'attente, ce fut une lettre très froide et très courte qui m'annonça qu'Ariane ne publierait pas mon livre. Et c'est là que j'ai réalisé combien j'avais manqué de jugement: Cet Éditeur ne publie pas de roman. Apparemment, je venais de perdre trois mois, mais les initiés me répondront: Tout arrive pour le mieux! Et je suis bien d'accord avec eux. Mais la question se pose toujours: Qui sera l'heureux éditeur?
Après un an et demi assis devant un ordinateur le jour et quelquefois la nuit, il était normal que ma forme physique se soit dégradée! Et lorsque j'ai recommencé mes marches, ou que je faisais de l'exercice, j'avais mal partout et même que le mal me réveillait la nuit. Et, cela prit deux mois pour retrouver un début de forme. De plus, il m'a fallu réapprendre des dizaines de danses. C'est pourquoi je me répète une deuxième fois, que jamais plus je n'écrirai un autre livre. J'ai écouté mon intuition pour celui-là, j'ai rempli ma mission et c'est terminé.
En fait ce n'est pas vraiment terminé, car la partie de ping pong commence. J'envoie mon manuscrit, il me revient. Je le retourne à un autre joueur, qui me le retourne aussi. Je ne m'en fait pas comme la première fois. Et j'admets avoir beaucoup évoluée depuis ce temps. Et je m'amuse et je reste en paix. Je trouve les maisons d'édition sur internet. C'est beaucoup de travail et d'argent. Un auteur est toujours emballé par son travail, mais il doit trouver un Editeur qui s'emballera aussi. Je l'ai revisé à nouveau et depuis le 5 novembre, je l'ai envoyé à 9 autres éditeurs. Les réponses commencent à me parvenir. Par exemple, Québécor n'a pris que 2 jours pour me rendre son verdict. Mais j'admet que leur lettre était beaucoup plus chaleureuse que celle d'Ariane. Monsieur Simard m'écrit que le Comité de lecture a été sensible à la pertinence de mon synopsis mais que la rentabilité serait trop difficile à atteindre par rapport à l'espérance de vente. Il présume que s'il ne se passe rien le 21 décembre 2012, le livre ne se vendra plus. ET il a parfaitement raison. Il ne se passera rien le 21 décembre 2012. Il y a un point important à comprendre chère personne: Il est impossible qu'en un jour, tout bascule et qu'on se retrouve dans un paradis terrestre à moins que la terre ait explosé et qu'on soit tous morts. Ce qui n'arrivera pas. Je présume que le Comité de lecture n'ayant lu que le synopsis, n'a pu comprendre que la Dernière Prophétie est un début d'une Nouvelle Vie sur terre. Mais toute cette merde ne changera pas du jour au lendemain. Tu as dû remarquer que cela est déjà commencé et que cela s'échelonnera et ce n'est pas la fin du monde comme plusieurs autres livres le prétendent, mais bien la fin de ce monde tel qu'on le connaît. Maintenant, la question qui tue: devrais-je remettre la date du début du nouveau monde, à plus tard si je veux rentabiliser mon livre? Mais, par Osiris, je suis devenue Dieu! Je dois maintenant décider quand céduler la fin du monde et le faire annoncer dans les journaux! Alors je l'ai fait! Chère personne qui me lit: Tu assistes à un grand moment de l'histoire! WOW!... Tu n'as qu'à lire les manchettes de ce journal:











Posté le 17 décembre 2008

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